Piscines publiques et énergie : 11 intercommunalités se jettent à l’eau ! 

Particulièrement énergivores, les piscines publiques ont un impact très sensible sur la facture énergétique des collectivités.
Quel état des lieux ? Quels enjeux communs ? Quelles pistes d’économies envisageables ? C’est le sens de l’étude en cours pilotée par TE44 avec 11 intercommunalités volontaires. 

Énergies renouvelables

Publié le mercredi 19 juin 2024

 

A l’échelle de TE44, on recense 35 centres aquatiques intercommunaux (dont 8 font l’objet d’une délégation de service public). Ces « piscines » représentent moins de 1% du patrimoine bâti public. Une partie d’entre elles font d’ailleurs l’objet d’un suivi énergétique par les conseillers en énergie partagés sur les territoires adhérents au service.  précise Pierre Le Gal, Chargé de mission chaleur renouvelable à TE44.   

 

Gisement d’économies d’énergie 

Et pourtant, leur poids énergétique est loin d’être neutre :

Sur 3 500 bâtiments publics, les centres aquatiques représentent 16 % de la consommation d’énergie et 13% de la facture énergétique ! Il y a clairement un gisement d’économies d’énergie à explorer. 

 

Une étude spécifique et inédite 

Dans cette perspective, Louis Ferreira, élève ingénieur en fin d’étude a rejoint TE44 pour mener une étude spécifique sur ces équipements ludiques et sportifs, en lien avec l’équipe de maîtrise de la demande en énergie de TE44.

Un premier état des lieux énergétique de ces infrastructures permettra d’identifier des problématiques communes, le plus souvent traitées jusque-là de manière individuelle par chaque collectivité.

L’ensemble des EPCI sera associé aux conclusions de l’étude.  

 

11 collectivités , 24 piscines 

Après une présentation récente de l’étude dans son principe et ses objectifs, ce sont 11 intercommunalités qui se sont en quelque sorte jetées à l’eau pour participer à cette étude jusque-là inédite !

Ces 11 collectivités volontaires totalisent 24 centres aquatiques. De quoi envisager demain des actions concrètes pour baisser la facture énergétique de ces installations, tout en contribuant aussi à la réduction des émissions de CO2 et au développement des énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire thermique, bois ou géothermie).