Contrôle de la concession électrique : vers des réseaux plus performants
Territoire d’énergie Loire-Atlantique (TE44) a publié son dernier rapport d’analyse des données de la concession électrique confiée à Enedis.
Ce bilan annuel met en lumière les enjeux stratégiques pour optimiser la gestion des réseaux et améliorer la qualité de service dans un département en pleine croissance.
Réduire les délais de raccordement électriques
Le constat est sans appel…En 2023, les délais de raccordement étaient bien trop longs : de 81 jours pour une habitation sans extension de réseau à 379 jours pour de petites installations de production. La réduction de ces délais est un impératif.
Et dès cette année, TE44 va intensifier le suivi des raccordements, obligation d’ailleurs inscrite dans le contrat de concession.
- En outre, et c’est une nouveauté, TE44 va directement prendre en charge les branchements d’une puissance inférieure à 36 kVA associés aux extensions de réseau. Pour ces opérations de raccordement électrique qui concernent principalement particuliers et petites entreprises, l’enjeu est bien d’améliorer les délais et in fine la qualité du service rendu.
Améliorer la fiabilité des réseaux
La résilience du réseau face aux aléas climatiques est également une priorité.A la suite des fortes tempêtes de 2023, l’indicateur de temps de coupure (on parle de qualité de fourniture) est en hausse en 2023.
Pour réduire le nombre de coupures, il faut améliorer à la fois la robustesse du réseau moyenne tension (HTA), et du réseau en basse tension (BT).
- Appuyées par des technologies innovantes (intelligence artificielle, drones…), les actions dites de « rénovation programmée » d’Enedis visent justement à maintenir la fiabilité du réseau HTA (moyenne tension).
- Un contrôle va d’ailleurs être mené en 2025 à l’échelle régionale, par l’entente Territoire d’énergie Pays de la Loire pour évaluer la pertinence des investissements réalisés par Enedis sur le réseau HTA.
Supprimer les fils nus
Particulièrement vulnérables en cas de tempêtes, les fils nus représentent encore 8% du réseau basse tension (BT), soit 810 Km. Ils constituent un tiers des incidents relevés.
Leur suppression constitue donc un autre enjeu de taille.